Banderole
Première édition critique de L'Astrée d'Honoré d'Urfé
doigt_dChronologie historique


SignetNOTES

Orientation

Les Notes réunissent les explications qui ne conviennent ni au Glossaire, ni au Répertoire, ni au tableau des Personnages. Elles complètent toutes les éditions de L'Astrée présentées dans ce site. Les numéros renvoient toujours aux pages de l'édition de 1621.

Les Notes sont réparties dans des tableaux. Certaines complètent l'apparat critique, Notes des analyses, d'autres renferment des images éclairantes, Notes en images.

Les Notes que le roman appelle portent des titres différents et se distinguent grâce à la couleur de la deuxième colonne.

Notes 1 (PREMIÈRE PARTIE)
 Notes 2 (DEUXIÈME PARTIE)
 Notes 3 (TROISIÈME PARTIE)
 Notes 4 (QUATRIÈME PARTIE)

Les notes tantôt suggèrent un rapprochement entre des personnages, des épisodes ou des œuvres, tantôt soulignent une différence essentielle entre les éditions. Les notes expliquent aussi certaines divergences entre le français de L'Astrée et le français moderne pour attirer l'attention sur les choix faits dans la version fonctionnelle. Les notes signalent enfin les multiples renvois aux volumes précédents : Honoré d'Urfé ne conçoit pas ses différentes parties comme des romans autonomes. Il rappelle des épisodes, et quelquefois il répète des réflexions qu'il a déjà faites.

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Après avoir publié l'édition critique de la première partie, j'ai adopté pour les notes un format que je crois utile et efficace. J'ai souligné les liens thématiques. J'ai donc réuni les informations similaires ou complémentaires. Pour ce faire, j'ai modifié la forme de l'appel de note reproduit dans la première colonne du tableau. Ce n'est plus un numéro de page, mais un nom ou, plus rarement, un chiffre.

Toutes les indications chronologiques par exemple sont rassemblées dans la rubrique Chronologie η, et toutes les interventions d'auteur dans la rubrique Interventions η. De même, le mot amour et le mot amitié peuvent renvoyer à la même note : la rubrique Amour et amitié η combine les instances où ces sentiments sont confondus ou opposés. Les numéros de page permettent évidemment de retourner des notes au texte du roman.

Exemples de renvois :

- La note renvoie à Chronologie : « dans peu de jours η le terme Ξdes trois mois finissoit » (II, 3, 163).

- La note renvoie à Intervention : « Or voyez η à quoy le despit peut porter le cœur d'une fille » (III, 11, 487 recto).

Exemples de notes :

La belle II, 4, 202 ; II, 8, 532 ; II, 9, 560. L'expression n'a pas encore son statut moderne de « terme familier et ironique » (Le Grand Robert).

Aider III, 1, 16 verso ; III, 2, 43 recto ; III, 3, 79 recto.
L'adage se trouve aussi dans la deuxième partie η.

Le XVIIe siècle connaissait les notes, mais annoter était encore synonyme de inventorier ou souligner. C'est la tâche du lecteur chez Huguet (« Noter, remarquer, mentionner »), mais le devoir de l'auteur chez Richelet : « De petites notes très-savantes » servent « d'éclaircissement ». L'appel de note est un appel à l'aide. C'est Pierre Larousse qui énoncera sans ambages le premier devoir d'un éditeur :

Dans l'étude des écrivains de premier ordre, faute, licence,
hardiesse, tout doit S'ANNOTER (Article Annoter).