Chronologie
des
événements historiques
pas le titre de poète et l'honneur rendu au
chantre, mais le seul nom de menteur.
Pétrarque,
L'Afrique, IX, p. 425.
Dans ses préfaces et dans ses épîtres dédicatoires, Honoré d'Urfé rappelle fréquemment et complaisamment le cadre géographique de son Astrée - c'est le « sentiment géographique » analysé par Michel Chaillou. Jamais le romancier ne fait la moindre allusion au cadre historique des aventures qu'il raconte. Même contradiction dans les salons du XVIIe siècle : les jeux sur la topographie astréenne n'ont pas d'équivalent dans le domaine de l'histoire. Les critiques qui imitent l'auteur ou ses premiers lecteurs se condamnent à présenter des analyses déséquilibrées, insuffisantes. Ceux qui sautent les noms propres jugés ornementaux, ou qui ne tentent pas de relier entre elles les appellations barbares, ou encore qui négligent les discrètes indications de dates, ratent une des principales dimensions de l'œuvre, l'axe de l'histoire (Pleins feux). Six des trente-deux histoires intercalées dans L'Astrée ont pour héros des personnages historiques, et la proportion de nouvelles historiques ne diminue pas avec le temps.
Histoires intercalées |
Nouvelles historiques |
Ve et VIe siècle |
|
I | 15 |
0 |
|
II | 9 |
Histoire d'Ursace, et d'Olymbre Histoire de Placidie Histoire d'Eudoxe, Valentinian et Ursace |
L'Empire romain et sa chute |
III | 6 |
Histoire d'Euric, Daphnide, et Alcidon Histoire de Childeric, de Silviane, et d'Andrimarte |
L'assassinat du roi des Wisigoths L'exil du roi des Francs |
IV | 2 |
Histoire de Dorinde, du Roy Gondebaut et du Prince Sigismond | Les rivalités des princes bourguignons |
L'histoire est « le thème le plus important » du roman, après l'amour, reconnaît S. Kevorkian (p. 71), car « l'antiquité n'a pas de secrets » pour l'auteur (Germa, p. 149). Dans L'Astrée, « l'histoire est symphonie et se joue aux grandes orgues » - image que j'emprunte à C.-G. Dubois (p. 167).
1 L'un des challenges que d'Urfé η propose est de distinguer la fiction, de reconnaître le vrai dans cette vaste pastorale historique qui se veut descendante des épopées qui, elles-mêmes, ont pour source lointaine l'histoire, mais une histoire perdue dans la nuit des temps. Le romancier suit un conseil donné par Ronsard :
Le bon poëte jette tousjours le fondement de son ouvrage sur quelques vieilles annales du temps passé ou renommée inveterée η, laquelle a gagné credit au cerveau des hommes.
(Préface de La Franciade, Œuvres, éd. Blanchemain, III, p. 23).
Les hommes du XVIe siècle se passionnent pour l'histoire, ce qui explique le succès de La Mer des histoires et du Miroir historial, notent les spécialistes de l'histoire du livre (Febvre, p. 394). Traducteurs et chercheurs ressuscitent les historiens anciens, « estant chose toute confessée que l'Histoire est aussi nécessaire pour la guide des grandes actions que l'œil à la conduite du corps », écrit Claude Fauchet en dédiant ses Antiquitez à Henri IV (n.p.). Princes et seigneurs en particulier, selon Amyot, trouvent et « délectation » et « jugement » dans les livres de Diodore de Sicile (cité par Fumaroli, p. 29, note 18). Images tout aussi dithyrambiques sous la plume de Jacques Gohory η, dans la préface des Décades de Tite-Live. L'histoire est
(au dit de Cicero) le tesmoignage des temps, lumiere de verité, vie de la memoire, maistresse de la vie, messagere de l'antiquité (cité par Bowen, p. 139).
Dans une préface des Amadis, ce même Gohory η affirme en revanche la supériorité du genre romanesque :
Les romains (confessans haut et cler la mesonge) sont plus veritables que les histoires, usurpans souvent à tort le titlre de vray dire (Amadis, XI, n. p.).
D'Urfé partage avec Gohory η non seulement l'intérêt pour l'histoire et pour l'antiquité, mais encore la volonté et la capacité de combiner historique et romanesque. Il traite l'historien Priscus de Paniuum comme un personnage de L'Astrée. D'Urfé semble pourtant confiner dans le roman ses réflexions sur l'histoire : les Epistres morales ne traitent pas de l'histoire en tant que science. Les quelques narrations fondées sur l'histoire sont alors des anecdotes empruntées souvent à Plutarque.
L'histoire anime tellement bien le roman qu'une seule phrase des Antiquitez de Fauchet inspire les deux-cents quatre-vingts pages des aventures de Dorinde dans la quatrième partie (IV, 4, 638-917) :
Ce Sigismond apres la mort de sa premiere femme (de laquelle il avoit un fils nommé Sigeric) en espousa une autre de servile condition, ou de bien bas lieu (comme beaucoup de Roys en ce temps-là souloient faire) et laquelle suivant l'ordinaire des marastres, n'aymoit point le fils de son mari (p. 147).
Il ne faut pas s'attendre à rencontrer dans L'Astrée des exposés cohérents et complets sur Boïens, Ostrogoths ou Pictes. Malgré la présence de cartes dans la maison d'Adamas, ni l'emplacement d'Alésia - dite Alexia, ni l'emplacement de la bataille des Champs Catalauniques ne sont précis ou fiables. La chronologie, soulignons-le, n'est pas une science exacte à l'époque. Comme l'explique Furetière, c'est une « doctrine ». Par voie de conséquence, « les Auteurs sont bien differents en matiere de Chronologie » (Id., Article Chronologie). Conter et son doublet compter venant de computare (Coulet, p. 11), Fauchet η, un historien que d'Urfé connaît bien, juge utile dans un « Advertissement aux Lecteurs » de faire « entendre le conte des ans comme l'Autheur les a contez ». Ensuite, pour faire « sçavoir la vérité du conte », il explique qu'il se base sur ... la date de la nativité du Christ. Même raisonnement dans les Annotations que Blaise de Vigenère ajoute à sa traduction des Commentaires de Jules César. Ses réflexions démontrent combien l'écriture de l'histoire ancienne correspond à une juxtaposition d'informations glanées dans divers textes. « Il y a beaucoup de diversitez d'opinions sur ceste Chronologie ou supputation de temps », reconnaît-il (Annotations, p. 211). Le savant traducteur énumère ensuite des faits qui vont de 500 ans avant l'invasion des Gaules jusqu'à l'avènement de Clovis, maître de la France en 500 (Annotations, pp. 209-215).
C'est justement ce millénaire qui intéresse Honoré d'Urfé, et la date clé de L'Astrée, c'est 455, la chute de l'Empire romain. C'est le millénaire qui renferme des événements qui ont fortement marqué les imaginations : les trois premiers sacs de Rome et la défaite d'Attila. C'est l'époque de la naissance de la France, une période de transition η qui illustre les bienfaits de l'union des peuples. D'Urfé, avant et après les secousses de la Ligue η, avant et après son séjour auprès d'Henri IV, partage les soucis de nombre de ses contemporains. « De tout temps les François ont esté factieux ; Ce que depuis que l'heresie qui s'y est coulée et introduite s'est multiplié au centuple » (Vigenère, Annotations, p. 313).
Le cadre idéologique de tout récit historique est alors primordial, comme l'explique C-G. Dubois en analysant La Conception de l'histoire en France au XVIe siècle. Un romancier catholique sollicite des chroniqueurs et des historiens catholiques. La formation et la culture d'Honoré d'Urfé lui prescrivent, évidemment, une vision catholique de l'histoire. Les évêques historiens donnent alors l'exemple aux laïcs : il faut montrer l'identité et la continuité de l'idéologie ecclésiastique au cours des siècles (Dubois, p. 43). L'Astrée va donc publier haut et fort l'ancienneté et les sources du mystère de la Trinité η et du culte de la Vierge η, deux fondements de la foi chrétienne. Trois évêques feront une apparition rapide dans le roman pour asseoir sa légitimité, sans pourtant répandre le catéchisme astréen (Voir Évolution). Comme ces historiens que C.-G. Dubois étudie, d'Urfé a « le goût de la recherche en profondeur des causes lointaines des événements » (p. 167). Le romanesque réussit à donner leur sens aux événements historiques : hommes et femmes sont mus par des passions ; guerres et paix en découlent.
L'histoire s'étale à partir de deux points de départ apparemment anodins : le voyage η d'Italie d'un jeune homme, une tradition dans la France du XVIe siècle, et une galerie de tableaux, une tradition dans les demeures aristocratiques. C'est grâce à l'exil forcé de Céladon dans la première partie, puis grâce à la visite de la demeure d'Adamas dans la deuxième partie que l'histoire empiète sur la fiction, ou plus exactement, que les nouvelles historiques envahissent L'Astrée. La main passe des gens du hameau aux gens du château quand on suggère aux seigneurs foréziens de rejoindre Mérovée. La fiction et l'histoire évoluent ensemble. Dans la troisième et la quatrième partie, les convulsions des royaumes francs et bourguignons affligent le Forez dans des histoires intercalées. En fait, personne n'a jamais été à l'abri des nombreux remous des guerres, ni les gens du hameau, ni les gens du château, ni leurs visiteurs. Seuls des personnages peints sur une fresque tombale, éloignés dans le temps et isolés dans l'espace, n'ont strictement aucun rapport avec le monde réel, il s'agit de la magicienne, Mandrague, des bergers, Fortune et Damon, ainsi que de leurs compagnons, Maradon et Melinde.
2 Les trois premières parties de L'Astrée se déroulent peu après 455 et le second sac de Rome, pendant les règnes de Mérovée, et de son fils, Childéric. C'est la période que Chapelain désigne par un optimiste oxymoron, « moderne antiquité » (p. 13), car l'expression « Moyen Âge » n'était pas encore née (Henein, p. 92). C'est une époque sanglante considérée aujourd'hui comme une césure entre l'Antiquité et les temps modernes (Ferdière, p. 344). La première moitié du Ve siècle s'avère le temps romanesque par excellence puisqu'elle sert de cadre aux aventures de Lancelot du Lac et à la conquête du Graal (Lot, pp. 62 et 340).
Le romancier nous raconte d'abord que le Forez a été conquis par Jules César à une époque si lointaine que le vainqueur appartient à une préhistoire presque légendaire (I, 2, 29 verso). Les druides enseignent une religion tolérante. Bien que le Forez dépende ensuite du Wisigoth Alaric (I, 2, 31 recto), l'un des rois les plus cruels de l'histoire, le pays est paisiblement régi par Amasis, dame du Forez. Souvent bénévolente, cette femme au nom d'homme est tout à fait imaginaire. Elle jouit d'une belle longévité puisque, dès la première partie de L'Astrée, elle fraie avec Alaric, mort en 410, avec Mérovée, mort en 458 η, et avec Gondebaud, mort en 516. L'Amasis du roman pastoral est, en un sens, l'homologue de l'« Amadis Sans Temps » (Amadis, I, ch. 9) du roman de chevalerie.
Deux bergers, Céladon et Silvandre, servent de traits d'union entre le Forez et le monde romain. Trois chevaliers, Clidaman, Lindamor et Ligdamon, servent de traits d'union entre le Forez et la tribu des Francs. Toutes les rencontres entre le monde de la fiction et celui de la réalité suivent de près des événements marquants : le roman suit et subit l'Histoire. Les Champs Catalauniques figurent un point de jonction inattendu. Cette bataille met en présence les Romains que les bergers ont rencontrés et les Francs que les chevaliers ont rejoints. Les Foréziens entendent parler de la victoire des Champs Catalauniques, puis on leur raconte l'assassinat de l'Empereur romain, Valentinien ; ils n'y ont pas assisté et ils n'y ont pas participé. Même lorsque des chevaliers du Forez côtoient les rois Francs, ils ne participent pas à cette bataille des Champs Catalauniques, qui obsède Honoré d'Urfé. C'est par des récits de messagers souvent anonymes que les gens du château apprennent ensuite le décès de Mérovée, puis l'exil de Childéric. L'Histoire passe par des relais pour entrer dans le roman, position éminemment vraisemblable. Les prémisses de la quatrième partie ne se conforment pas à ce schéma puisque les messagers disparaissent. Il s'agit, comme on sait, d'un roman inachevé, un brouillon.
Un seul chevalier de L'Astrée relève à la fois du monde réel et du monde fictif, c'est-à-dire qu'il porte un nom qui a sa place dans les livres d'histoire de France et qu'il fréquente le Forez dans le temps du roman pour agir en personnage de roman. Guyemant est l'ami de Childéric, authentique prince Franc ; il est aussi l'ami de Clidaman, seigneur forézien inventé de toutes pièces. Guyemant séjourne à Marcilly, tombe amoureux d'une nymphe puis contribue avec Clidaman à la condamnation de la fontaine de la Vérité d'amour η (I, 3, 70 recto). Guyemant ensuite pousse Clidaman vers la mort en l'engageant à servir un prince criminel, Childéric. Guyemant enfin pose l'acte qui l'a entré dans l'histoire : il secourt Childéric en partageant une pièce de monnaie avec lui (III, 12, 548 recto).
Une femme, dans la quatrième partie embryonnaire, appartient aussi à la réalité et à la fiction. Il s'agit de cette surprenante Dorinde que tout désigne comme la future seconde épouse de Sigismond, un prince bourguignon du VIe siècle, un futur saint. L'histoire n'a donné à cette femme ni nom, ni qualités admirables. Dans L'Astrée, Dorinde, aimée par le volage Hylas puis par nombre de chevaliers, relie la ville de Lyon, la cour de Gondebaud et le Forez. Elle sème le désordre, entraîne la discorde et met en danger les hameaux puis le château.
Deux autres personnages encore pourraient jouer le rôle de charnière entre histoire et roman. Dans la troisième partie, il est dit que Torrismond, roi des Wisigoths et descendant d'Alaric, a aimé une nymphe forézienne. Nous l'apprenons parce que ce Roi - qui n'avait pas des intentions honorables - a été gardé à distance du Forez (III, 6, 261 recto). Dans la quatrième partie, nous prévoyons que Gondebaud, roi des Bourguignons, va poursuivre Dorinde réfugiée en Forez. Il envoie d'abord une petite armée à ses trousses.
Dans les deux cas, les princes incarnent une menace. Mis à part Mérovée, les Rois de L'Astrée n'apportent pas le bonheur. Les « rois galants » sont des tyrans. Qui dit monarque dit exactions, abus de pouvoir. Il faut le miracle du tombeau des Deux-Amants η pour que, dans une histoire intercalée, Gondebaud cesse de poser des entraves à un jeune couple savoyard (III, 8, 365 verso). Il n'est pas impossible que le miracle de la fontaine de la Vérité d'amour η apaise le Roi et laisse le roman suivre son cours. La fiction se réconcilierait ainsi avec une histoire qui inclurait la réunification des Gaules puisque le Forez doit enfin appartenir aux Francs.
L'histoire et la fonction de l'histoire évoluent au fil des pages de L'Astrée (Évolution). Dans la première partie, les événements historiques ont des allures de légendes juxtaposées, d'abord à cause de la mention du Roi Arthur (I, 2, 43 recto), et ensuite à cause de l'invraisemblable (et peut-être allégorique) énumération de Princes servis par Alcippe, ex-berger, pendant dix-sept ans η (I, 2, 42 verso sq.).
Dans la deuxième partie, la chronologie η est respectée pour mieux exposer le déclin et la chute de l'Empire romain, ainsi que le rôle joué par les Barbares.
Dans la troisième partie η, Honoré d'Urfé se permet de télescoper les événements - sans toutefois revenir à la pagaïe de la première partie. Il adopte ce que Lucien Febvre a appelé un
« temps flottant ». Le romancier veut alors exploiter Euric (alias Henri IV), condamner Childéric et rapprocher Gondebaud du Forez : ces rois ne sont pas contemporains.
Dans la quatrième partie, Honoré d'Urfé mêle étroitement l'histoire et la fiction. Il multiplie les présages inquiétants : les amours des princes bourguignons, Gondebaud et Sigismond, leur rivalité, et surtout l'entente avec le traître Polémas. Lorsque
L'Astrée introduit des oppresseurs qui mettent en danger leurs voisins, l'Europe déchirée du Ve siècle apporte une leçon aux Français divisés du XVIIe siècle.
Dans les Astrées posthumes et (ou) apocryphes, cette considération morale perd de son importance. Les continuateurs s'intéressent surtout aux derniers soubresauts de l'Empire romain et admirent démesurément les princes bourguignons.
qu'il s'avance du même pas que le temps.
Lucien,
« Comment écrire l'histoire », #50.
3 Je remercie le professeur Giovanni Dotoli qui m'a autorisée à développer ici la liste des
« Principaux événements historiques » de mon Protée romancier (Henein, pp. 417-419).
Dans le tableau ci-dessous, les tirets (----) signifient que l'événement historique n'est pas rapporté dans le roman. En revanche, les deux cadres bleus signalent les épisodes inventés, habiles insertions de la fiction dans l'histoire.
Lieux et personnages nommés dans les parties de L'Astrée éditées dans ce site sont dotés d'un lien.
DATE |
ÉVÉNEMENT |
L'ASTRÉE |
|
---|---|---|---|
~58-52 | Conquête des Gaules par Jules César. | I, 2. | racontée par Galathée |
II, 8. | rappelée par Adamas | ||
395 | Mort de Théodose Ier, empereur de Rome. Honorius, empereur d'Occident. Arcadius, empereur d'Orient. |
II, 11. | Histoire de Placidie |
408 | Mort de Stilicon. | II, 11. | Histoire de Placidie |
410 | Sac de Rome : victoire d'Alaric, roi Wisigoth. | II, 11. | Histoire de Placidie |
410 | Mort d'Alaric. Son fils, Thierry Ier, lui succède. | I, 2. | Histoire d'Alcippe |
II, 11. | Histoire de Placidie | ||
414 | Placidie, fille de Théodose, épouse Ataulphe, Wisigoth. | II, 11. | Histoire de Placidie |
414 | Régence de Pulchérie à Constantinople. |
------ |
|
415 | Assassinat d'Ataulphe. Successeurs : Sigeric, Walia, puis Thierry Ier. | II, 11. | Histoire de Placidie |
417 | Placidie épouse Constance, capitaine d'Honorius. | II, 11. | Histoire de Placidie |
418 | Royaume des Wisigoth en Aquitaine. Ætius se bat contre Francs et Bourguignons. |
I, 2. | Histoire d'Alcippe |
II, 11. | Histoire de Placidie | ||
421 | Théodose II épouse Eudoxe. | II, 12. | Histoire d'Eudoxe |
423 | Placidie va en Orient. | II, 11. | Histoire de Placidie |
II, 12. | Histoire d'Eudoxe | ||
423 | Mort d'Honorius. | II, 11. | Histoire de Placidie |
II, 12. | Histoire d'Eudoxe | ||
III, 7. | Histoire de Criséide | ||
425 | Valentinien (Valentinien III), époux d'Eudoxe, fille de Théodose II, devient empereur de Rome. | II, 12. | Histoire d'Eudoxe |
III, 7. | Histoire de Criséide | ||
428 | Clodion arrive à la Somme. | II, 11. | Histoire de Placidie |
428 | Genséric, roi des Vandales, va en Afrique. | II, 11. | Histoire de Placidie |
436 | Ætius se bat contre Gondioc, roi des Bourguignons. | I, 7. | Histoire de Diane |
I, 8. | Histoire de Silvandre | ||
I, 10. | Histoire de Celion | ||
II, 11. | Histoire de Placidie | ||
V, 10. | Histoire d'Azahide | ||
V, 12. | Histoire d'Azahide | ||
439 | Genséric se saisit de Carthage. | II, 11. | Histoire de Placidie |
III, 6. | Histoire de Damon | ||
445 | Attila, seul roi des Huns. | II, 12. | Histoire d'Eudoxe |
448 | Mérovée, roi des Francs. | ------ |
|
450 | Mort de Théodose II et de Placidie. | II, 11. | Histoire de Placidie |
II, 12. | Histoire d'Eudoxe | ||
450 | Marcien, empereur d'Occident. | II, 12. | Histoire d'Eudoxe |
451 | Bataille des Champs Catalauniques rappelée dans les trois premières parties de L'Astrée : Défaite d'Attila, victoire d'Ætius, victoire de Mérovée, mort de Thierry Ier, roi des Wisigoths. |
||
I, 3. | Histoire de Silvie | ||
II, 12. | Histoire d'Eudoxe | ||
III, 3. | Histoire d'Euric | ||
III, 6. | Histoire de Damon | ||
452 | Attila prend Aquilée. Les vaincus fondent Venise. | II, 11. | Histoire de Placidie |
453 | Mort de Torrismond, roi des Wisigoths. | III, 3. | Histoire d'Euric |
III, 4. | Histoire d'Euric | ||
III, 6. | Histoire de Damon | ||
453 | Mort d'Attila. | II, 12. | Histoire d'Eudoxe |
454 ? | 4 ÉVÉNEMENT FICTIF : Après la bataille des Champs Catalauniques |
I, 3. | Clidaman rejoint Mérovée |
454 | Valentinien tue Ætius. | II, 12. | Histoire d'Eudoxe |
455 | Maxime tue Valentinien. Eudoxe doit épouser Maxime. Eudoxe appelle Genséric au secours. |
II, 12. | Histoire d'Eudoxe |
455 | Second sac de Rome. Départ d'Eudoxe pour Carthage. |
II, 12. | Histoire d'Eudoxe |
V, 8. | Histoire d'Eudoxe | ||
455 | 5 ÉVÉNEMENTS FICTIFS : Peu après le sac de Rome ... |
II, 10. | Céladon rencontre Ursace |
II, 11. | Silvandre rencontre Ursace | ||
457 | Mort de Marcien. Auparavant, Eudoxe quitte l'Afrique. | III, 6. | Histoire de Damon |
V, 8. | Histoire d'Eudoxe | ||
V, 10. | Histoire d'Azahide | ||
457 | Règne de Majorien. | III, 7. | Histoire de Chriséide |
458 | Mort de Mérovée η. | II, 7. | annoncée par Léonide |
III, 12. | Histoire de Childeric | ||
458 | Règne de Childéric. | III, 12. | Histoire de Childeric |
461 | Retraite forcée de Childéric. | III, 12. | Histoire de Childeric |
V, 2. | Histoire de Childeric | ||
463 | Mort de Gondioc, roi des Bourguignons. | I, 2. | Histoire d'Alcippe |
465 ou 466 | Mort de Thierry II. Euric devient roi des Wisigoths. | III, 4. | Histoire d'Euric |
III, 3. | Histoire d'Euric | ||
III, 6. | Histoire de Damon | ||
467 | Règne d'Anthémius, empereur d'Occident. | III, 7. | Histoire de Criséide |
470 | Le Royaume des Bourguignons va des Alpes à la Loire. Le Royaume des Wisigoths comprend la Gaule Narbonnaise. |
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472 | Rivalité d'Anthémius et de Ricimer. Mort d'Anthémius. Mort de Ricimer. |
III, 7. | Nommés par Criséide |
472 | Olimbre, empereur d'Occident. | II, 10. | Nommé dans l'Histoire d'Ursace et Olimbre |
II, 12. | Nommé dans l'Histoire d'Eudoxe | ||
474 | Thierry III, roi des Ostrogoths. Sa fille épouse Sigismond, fils de Gondebaud. |
IV, 4. | Histoire de Dorinde |
475 | Naissance de Clotilde. | IV, 4. | Nommée par Dorinde |
477 | Mort de Genséric. | ----- |
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480 | (ou 484) Mort d'Euric. | III, 4. | Histoire d'Euric |
481 | Gondebaud, roi des Bourguignons. | I, 2. | Histoire d'Alcippe |
III, 7. | Histoire de Criséide | ||
IV, 4. | Histoire de Dorinde | ||
482 | Mort de Childéric. Clovis, son fils, devient roi des Francs. |
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484 | Mort de Chilpéric, tué par son frère Gondebaud. | IV, 4. | Histoire de Dorinde |
488 | Gondebaud attaque Rome. | ------ |
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492 | Gondebaud attaque la Ligurie. | III, 7. IV, 4. | Histoire de Criséide Histoire de Dorinde |
493 | Clovis épouse Clotilde, nièce de Gondebaud. | ----- |
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496 | Baptême de Clovis | ----- |
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501-502 | Gondebaud proclame la Loi Gombette. | ----- |
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507 | Bataille de Vouillé : Clovis défait les Wisigoths. Mort de leur roi, Alaric II. | ----- |
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516 | Mort de la première épouse de Sigismond. Mort de Gondebaud. Sigismond lui succède. |
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522 | Sigeric est assassiné par son père, Sigismond. | ----- |
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524 | Mort de Sigismond vaincu par les Francs. | ----- |
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551 | Jordanès écrit son Histoire des Goths. |
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