PERSONNAGES - F
Faramond | Voir Pharamond. | |
Filandre | Présent dans : I, II, III, IV
Première mention : I, 4, 109 verso. Écrit « Phillandre » dans le livre 4. Caractéristiques : « Un si honneste Berger », dit Diane (I, 6, 164 recto), et qui « avoit la voix tres-bonne » (I, 6, 163 recto). Remarque sur le nom : philos + andros. L'étymologie de ce nom est ami des hommes (Henein, p. 290). Nommé dans : Histoire d'Astrée et Phillis, racontée par Astrée ; Berger du Forez. Frère jumeau de Callirée. Parent de Daphnis. Diane interrompt le récit que fait Astrée pour répéter une aventure que lui a racontée Filandre, parce qu'elle croit qu'il s'agissait de l'accouchement d'Olimpe. Filandre a rapporté à Diane la description d'un accouchement secret que lui a confiée Lucine (I, 4, 109 verso). Astrée s'étonne de n'avoir rien su des amours de Diane et Filandre (I, 6, 160 verso). Filandre et sa jumelle, Callirée, arrivent dans le hameau de Diane le jour de la fête d'Apollon et de sa sœur, la déesse Diane (I, 6, 160 verso). Le jeune homme tombe amoureux de la bergère et fait semblant de devenir l'ami de Filidas, jeune fille travestie, et de son cousin, Amidor, pour fréquenter leur demeure. Filandre accepte une suggestion de Callirée quand il échange de vêtements avec elle (I, 6, 169 recto). Lorsque les jeunes gens reviennent près de Diane, Filidas (qui passe pour un homme) tombe amoureuse de Callirée travestie. Amidor tombe amoureux de Filandre travesti. Diane explique en 1607 que « la beauté, le jugement, et la courtoisie » de Filandre ne démentaient pas
« les perfections d'une fille ». En 1621, la « curiosité » remplace la « courtoisie » (I, 6, 171 verso). Filandre, devenu la feinte Callirée, parle d'amour à Diane, et Daphnis l'encourage. Une nuit, alors qu'il chante dans le jardin, Daphnis le surprend. Croyant qu'elle a appris son secret, Filandre se nomme (I, 6, 174 verso). Conseillé par Daphnis, Filandre désire habituer Diane au langage de l'amour. Daphnis voudrait qu'il confesse sa ruse. Comme il craint de le faire, Daphnis emmène Diane une nuit au jardin. La jeune fille découvre l'identité de la feinte Callirée (I, 6, 184 recto). Diane finit par pardonner à Filandre. Elle accepte même que les jeunes gens restent travestis pour donner le temps aux cheveux de Callirée de repousser (I, 6, 186 recto). Callirée apprend que Filidas est une femme habillée en homme et le répète à ses compagnons. Diane et Filandre filent le parfait amour, sans jamais exposer la situation à Filidas et Amidor. Filandre et Callirée abandonnent leur travestissement. Filandre rend souvent visite à Filidas. Un jour, un chevalier noir essaie d'embrasser Diane endormie (I, 6, 188 verso). Filidas meurt en essayant de punir l'agresseur. Filandre atteint le chevalier à la tête avec une pierre de sa fronde puis le transperce avec sa houlette. Le chevalier meurt et blesse Filandre. Filandre obtient le « glorieux nom de mary » avant de rendre l'âme (I, 6, 191 verso). |
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Filandre | Présent dans : I, II, III, IV
Première mention : II, 6, 421. Écrit aussi Philandre et Phylandre. Berger décédé. Astrée juge plus malheureuses les personnes dont les infortunes sont « au veu et au sceu du public », ce qui n'est pas le cas de Diane lors de son aventure avec Filandre (II, 6, 421). Diane dit qu'elle a résolu de ne plus aimer après la mort de Filandre (II, 6, 424). Mais ce qu'elle éprouve pour Silvandre lui rappelle ce qu'elle a senti au début de ses relations avec Filandre (II, 6, 425). Phillis dit à Astrée que les sentiments de Diane pour Filandre prouvent que cette Bergère n'est pas insensible (II, 8, 534). Elle déduit « que Silvandre peut bien avoir la mesme fortune que Philandre a euë » (II, 8, 535). |
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Filandre | Présent dans : I, II, III, IV
Première mention : III, 1, 7 recto. Écrit aussi Philandre. Caractéristique : « Un berger si parfaict », pense Diane (III, 5, 197 recto). Nommé par Diane, Paris et le romancier. Diane, attirée par Silvandre, sait qu'elle n'a jamais éprouvé ce genre de sentiment depuis la mort de Filandre (III, 1, 7 recto). |
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Filandre | Présent dans : I, II, III, IV
Première mention : IV, 3, 407. Écrit aussi Philandre. Caractéristique : Toujours comparé à Céladon. Nommé par Astrée, Diane et Phillis. Lorsque Diane, influencée par Dorinde, se plaint de tous les hommes, elle rappelle qu'Astrée a eu sujet de se plaindre de Céladon. Astrée réplique qu'elle ne se plaint pas plus de Céladon que Diane de Filandre (IV, 3, 406). Diane souligne que Filandre est mort jeune et qu'il n'était pas trompeur. La mémoire embellit ou pardonne ? Alexis aurait voulu que la conversation continue pour apprendre ce que Diane pense du berger décédé. La généreuse Phillis intervient pour que Diane ne soit pas obligée de révéler ses sentiments. Diane, dit-elle, ne regrette que l'infortune de Filandre (IV, 3, 409). Phocion, apprenant l'agression dont Dorinde a été victime, rappelle Filandre et l'aventure de Diane attaquée par un étranger (IV, 3, 438). Le jour de la mort de ce berger est inoubliable, dit Diane. Astrée rétorque que, pour elle, c'est le jour de la mort de Céladon qui est inoubliable (IV, 3, 439). Diane conseille à Astrée de ne pas jurer qu'aucun homme n'est entré dans sa chambre. Elle-même l'aurait fait, mais elle aurait eu tort puisque Filandre travesti y avait eu accès (IV, 3, 581). Astrée remarque que seule Diane a mérité de recevoir un berger dans sa chambre, et que seul Filandre a osé le faire. |
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Filidas | Présente dans : I, II, III, IV
Première mention : I, 6, 159 recto. Caractéristique : « L'humeur de Filidas m'estoit de sorte insupportable, que je ne pouvois presque la souffrir », dit Diane (I, 6, 160 recto). Remarque sur le nom : L'étymologie de ce nom est la forme d'un fils (Henein, p. 280). Les femmes travesties portent souvent des noms menteurs. Filidas n'est pas filius, Mélandre n'est pas andros, Criséide n'est pas la Criséide du Roman de Troie, Callirée n'est pas Callirhoé, une jeune fille métamorphosée en fontaine parce qu'elle a préféré mourir que se marier (Henein, p. 306).
Nommée dans : Histoire de Diane, racontée par Diane ; Bergère habillée en homme depuis son enfance. Fille de Phormion. Cousine d'Amidor. Diane raconte à Astrée et Phillis : Phormion élève sa fille comme un garçon pour la faire passer pour le futur mari de Diane (I, 6, 159 recto). Quand son père meurt, Filidas décide de conserver ce travestissement qu'elle trouve pratique (I, 6, 160 recto). Une des prérogatives du maître : Diane et ses compagnes se lèvent lorsque Filidas entre dans la pièce (I, 6, 180 verso). Filandre tombe amoureux de Diane. Callirée, sa sœur jumelle, propose d'échanger de vêtements pour qu'ils puissent tous les deux séjourner près de Diane, chez Filidas. Quand les jeunes gens reviennent près de Diane, Filidas tombe amoureuse de Callirée travestie (I, 6, 170 recto). Les déclarations de Filidas scandalisent Callirée. Filidas lui révèle son travestissement (I, 6, 187 recto). Même lorsque Callirée et Filandre abandonnent leurs costumes d'emprunt, Filidas garde le sien. Un jour, un chevalier noir essaie d'embrasser Diane endormie. Filidas veut la défendre. Elle meurt amputée d'un bras en essayant de punir l'agresseur (I, 6, 189 verso). À Isoure, Céladon raconte à Silvie : Histoire de Celion et Bellinde Le père de Filidas a trompé Diane et sa mère (I, 10, 323 verso). |
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Filidas | Présente dans : I, II, III, IV
Première mention : II, 6, 424. Écrit aussi Philidas et Phyllidas. Bergère décédée. Diane affirme qu'elle aurait épousé Filandre s'il avait survécu à Filidas (II, 6, 424). La bergère dit aussi qu'Amidor cherchait à l'épouser avec le consentement de son cousin, Filidas (II, 6, 424). |
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Filidas | Présente dans : I, II, III, IV
Première mention : III, 1, 14 verso. Écrit aussi Philidas. Nommée par Paris et le romancier Quand il voit Damon d'Aquitaine à Bonlieu, Paris se souvient de la mort de Filandre et de Filidas tués par le Chevalier barbare (III, 1, 14 verso). |
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Filidas | Présente dans : I, II, III, IV
Première mention : IV, 3, 438. Écrit Phillidas. Nommée par Diane et Astrée. Diane déclare que depuis le jour de la mort de Filandre et de Filidas elle n'est pas heureuse (IV, 3, 438). Astrée déduit que chacun se souvient de la mort dont il est responsable. |
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Fleurial | Présent dans : I, II
Première mention : I, 9, 277 verso. Écrit aussi Florial. Caractéristique : « Il n'a guere plus d'esprit que ce qu'en peut tenir son jardin », dit Léonide (I, 9, 281 verso). Remarque sur le nom : Dérivé de fleur. Jardinier, il s'occupe des jardins de Montbrison. Le jardinier était le neveu de la nourrice de Galathée en 1607. D'Urfé (prudemment ?) le vieillit considérablement ensuite : Fleurial devient « nepveu de la nourrice d'Amasis, et frere de » celle de Galathée (I, 9, 277 verso).
En revenant à Isoure avec Adamas, Léonide raconte l'Histoire de Galathée et Lindamor et révèle au druide que Fleurial sert de messager à la nymphe et au chevalier. Histoire de Galathée et Lindamor Léonide explique que le père de Fleurial était déjà jardinier à Montbrison (I, 9, 277 verso). Fleurial aime Galathée parce qu'il l'a prise dans ses bras quand elle était petite et lui a donné les fleurs qu'elle désirait. Par ailleurs, comme Fleurial aime l'argent, « tous vieillards estants avares » (I, 9, 277 verso), il accepte de rendre service à la nymphe. Il sait qu'il doit choisir de déplaire soit à Galathée, soit à Amasis (I, 9, 278 verso). En 1607, Lindamor « dit : - Fleurial, puis-je faire quelque chose pour toy ? »
Le chevalier devient plus distant en 1621 : « Il demanda s'il avoit quelque affaire à luy » (I, 9, 278 verso). Fleurial remet à Galathée les lettres de Lindamor, prétendant qu'il s'agit de requêtes à présenter à Amasis. Il joue si bien son rôle, dit Léonide, que « si Galathee ne me l'eust dit, jamais je n'y eusse pris garde » (I, 9, 280 verso). Un jour, offensée par ce que Polémas dit de Lindamor, Galathée voudrait refuser une lettre que lui remet Fleurial. En 1607, Léonide s'étonne en disant : « J'ay veu autrefois que vous estiez si aise d'en recevoir ».
Elle s'étonne en 1621 pour une raison différente : « Depuis quand, Madame, vous en donne-t'il ? » (I, 9, 281 recto) Léonide ajoute que pour éviter d'éveiller les soupçons de Fleurial, Galathée devrait répondre au chevalier. La nymphe donne donc une feuille blanche au jardinier. Léonide, pour soutenir la cause de Lindamor, laisse Fleurial entrer dans la chambre de Galathée avec une missive du chevalier (I, 9, 282 verso). Elle confie à Fleurial une lettre qu'elle a écrite elle-même à Lindamor lui expliquant que Polémas a médit de lui. Lindamor se bat incognito contre Polémas et l'oblige à confesser ses mensonges. Pour soigner ses blessures, Lindamor s'installe chez une des tantes de Fleurial (I, 9, 288 verso). La tante et la sœur du jardinier ne le connaissent qu'en tant que Chevalier inconnu (I, 9, 291 recto). Comme Galathée ne veut toujours pas écrire à Lindamor, Léonide décide de lui faire croire que le chevalier est mort. Cette ruse aurait été impossible sans la complicité de Fleurial. D'abord Léonide s'entend avec le jardinier pour qu'il demande la permission d'aller chez une de ses tantes qui serait malade (I, 9, 291 recto). Ensuite, quand Fleurial revient, la nymphe a une longue conversation avec lui et fait des gestes pour montrer qu'elle est triste (I, 9, 291 verso). Deux jours après, Galathée, intriguée par la conduite de sa compagne, lui pose des questions. Léonide dit d'abord que la tante de Fleurial est décédée, et ensuite que Lindamor est mort. Il aurait chargé le jardinier d'offrir son cœur à Galathée. « Ce fol de Fleurial », conclut Léonide, a apporté le cœur (I, 9, 294 recto). Léonide écrit à Lindamor pour lui demander de venir la voir dès qu'il sera remis. Elle lui rapporte ce qu'elle a dit à Galathée. Le chevalier aussitôt se déguise en jardinier et se rend à Montbrison avec Fleurial (I, 9, 296 recto). Fleurial présente le nouveau jardinier comme son cousin. Galathée lui parle et se moque de son jargon. Fleurial défend le jeune homme (I, 9, 297 recto). Le jardinier dit à Léonide qu'il a une lettre à remettre à Galathée en mains propres pour obéir à Lindamor. Léonide insiste pour prendre cette lettre, le jardinier refuse. Léonide explique à Galathée que Fleurial tient à la voir. Mais au lieu de lui dire que le jardinier veut lui remettre une lettre, elle prétend qu'il veut remettre le cœur du chevalier (I, 9, 297 verso). Galathée voudrait que Fleurial mette le cœur dans un panier de fruits qu'il confierait à Léonide. Fleurial, inébranlable, refuse. Finalement, Galathée accepte de recevoir le cœur de nuit, dans le jardin. Lindamor lui offre un cœur vivant (I, 9, 299 verso). Les jeunes gens se réconcilient. La tromperie de Climanthe sépare de nouveau Galathée de Lindamor. Le chevalier se trouve dans les armées de Mérovée ; la nymphe se trouve à Isoure où elle a recueilli Céladon. Fleurial survient (I, 10, 320 recto). Il ne faut pas qu'il voie le berger. Léonide reçoit le jardinier qui lui donne des nouvelles apportées par un envoyé de Lindamor (I, 11, 351 verso). Il a une lettre pour Galathée. Comme Galathée ne veut pas répondre à cette lettre, Léonide écrit au chevalier de revenir en Forez le plus vite possible. Elle confie à Fleurial que Lindamor devra se rendre chez Adamas où il « sçaura la plus remarquable trahison d'Amour qui ait jamais esté inventée, mais qu'il vienne sans qu'on le sçache, s'il est possible » (I, 11, 367 recto). Fleurial va se rendre lui-même auprès de Lindamor au lieu de compter sur le jeune homme que le chevalier avait envoyé. |
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Fleurial | Présent dans : I, II
Première mention : II, 10, 651. Caractéristique : Il est « d'assez peu d'esprit » (II, 10, 660), dit Silvie. Jardinier et messager forézien. Silvie apprend à Léonide que Fleurial est revenu à Marcilly en son absence. Il a remis à Galathée les lettres de Lindamor. Il lui a aussi révélé qu'il était parti à la requête de Léonide lorsque les nymphes séjournaient à Isoure (II, 10, 651). Silvie a suggéré à Galathée d'interroger Fleurial. Elle a d'abord recommandé au jardinier de ne pas dire la date du retour de Lindamor et le lieu où devait se rendre le chevalier (II, 10, 660). Galathée a ordonné à Silvie d'aller voir Léonide chez Adamas et de lui demander d'apprendre au chevalier la ruse de Polémas (II, 10, 661). Silvie a amené Fleurial avec elle. Le jardinier, craignant les reproches de Léonide, commence par assurer qu'il n'a jamais voulu trahir Lindamor. Il raconte ensuite ce qu'il a vu et entendu à Paris (II, 10, 662). Il a remis au chevalier la lettre de Léonide. La nymphe l'interrompt pour réciter ce qu'elle avait écrit (II, 10, 663).
Fleurial reprend la parole : L'écuyer de Lindamor lui a expliqué que le chevalier a été blessé lors des combats des Francs contre les Neustriens (II, 10, 664). Fleurial résume en une dizaine de lignes les aventures de Mélandre ; il a oublié les noms des protagonistes. « Ce discours embroüillé de Fleurial » (II, 10, 666) fait rire les nymphes. Léonide le corrige. Fleurial a dû passer quelque temps à Paris, bien que Lindamor lui ait commandé à leur première rencontre de partir le lendemain (II, 10, 667). Le jardinier rapporte en effet que les blessures ont tenu Lindamor au lit pendant un mois. Le chevalier lui a remis des lettres et lui a annoncé qu'il serait chez Adamas « dans le dixiesme de la lune suivante » (II, 10, 667). Fleurial termine son discours en disant qu'il a oublié « les belles paroles » qu'il devait répéter (II, 10, 668). Fleurial semble infiniment plus attaché à Lindamor qu'à Galathée ou Léonide. Il déclare :
J'ai « voüé tant de service à Lindamor, que s'il recognoit en moy quelque faute d'esprit, je sçay bien pour le moins qu'il n'en trouvera jamais de fidelité, ny d'affection » (II, 10, 662) |
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Florette | Présent dans : II
Première mention : II, 1, 25. Caractéristique : « Chere brebis qui se meurt » (II, 1, 25), dit Phillis. Brebis de Diane. Quand Florette souffre d'une insolation, Silvandre l'examine (II, 1, 27). Il la soigne avec le jus d'une herbe qu'il lui met dans les oreilles (II, 1, 28). Il s'agit d'une plante η appelée Orval, la Toute bonne, ou Scarlee (II, 1, 29). |
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Floriante | Présente dans : I, III
Première mention : I, 8, 255 recto. Caractéristique : « Elle se découvroit comme je croy à dessein, pour faire voir sa charnure blanche », dit Hylas (I, 8, 254 verso). Nommée dans : Histoire de Hylas, racontée par Hylas. Fille d'un chevalier. Fille « d'un tres-honneste Chevalier » des rives de l'Arar, (I, 8, 255 recto), elle séjourne chez une sœur, en Arles. Elle rencontre Hylas sur le bateau qui la ramène près de son père malade. Lors d'une escale dans une île près d'Avignon, Floriante taquine Hylas en lui mettant la main devant les yeux. Le jeune homme la poursuit et lui donne une fessée (I, 8, 254 verso). Ce qu'il découvre lui plaît. Bien que Floriante ait le visage brun, ses « affetteries » (I, 8, 255 recto) font qu'Hylas oublie un moment Aimée. Le jeune homme courtise les deux femmes à tour de rôle. Quand le bateau arrive à Vienne, Hylas les abandonne pour Cloris. À Lyon, Hylas revient à Floriante et Aimée qu'il espère voir dans le temple de Vénus. Il tombe amoureux d'une autre femme. |
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Floriante | Présente dans : I, III
Première mention : III, 7, 271 verso. Caractéristique : « Folastre », dit Hylas (III, 7, 271 verso). Nommée dans : Histoire de Cryseide et de Hylas racontée par Hylas. Hylas rappelle au début de son récit qu'il a aimé Floriante (III, 7, 271 verso). |
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Florice | Présente dans : II, III, IV
Première mention : II, 3, 164 (présente) ; II, 3, 181 (nommée). Caractéristique : « Elle avoit la taille si belle et la façon si pleine de Majesté, qu'on pouvoit aisément juger qu'elle n'estoit pas née parmy le peuple », dit Hylas qui l'a aimée (II, 4, 210). Modèle : Mme de Beaumarchais serait Florice, et Hylas, Henri de Lorraine, duc d'Aiguillon (Patru, II, p. 565). Pourtant, d'après Tallemant, Mme de Beaumarchais (Marie Hotman, épouse de Vincent Bouhier, sieur de Beaumarchais) aurait été fort laide (I, p. 174). Remarque sur le nom : De fleur (flos, floris). Auditrice : Histoire de Parthenopé, Florice et Dorinde, racontée par Hylas à Paris, aux bergers et aux dames lyonnaises ; Narratrice : Histoire de Palinice et de Circène, racontée à Paris. Astrée et ses compagnons voient de loin Paris avec trois bergères inconnues (II, 3, 164). Seul Hylas reconnaît les jeunes femmes, mais il ne se montre pas (II, 3, 165). Paris chante une chanson où il nomme l'inconstant. Les étrangères lui posent des questions sur Hylas. L'une d'entre elles, Florice, lui raconte alors les aventures d'Hylas à Lyon (II, 3, 168) : Histoire de Palinice et de Circène Hylas, sorti du temple grâce à une veuve nommée Palinice, fréquente le frère de cette femme, Clorian. Clorian aime Circène sans oser le lui dire (II, 3, 170). Hylas reçoit les confidences de son ami, lui sert de messager et tombe amoureux de la jeune fille. Florice explique que Clorian a répété ces discours à sa sœur, et que Palinice les lui a rapportés (II, 3, 177). Hylas courtise Palinice et Circène, quand un jour il rencontre Florice. Hylas se montre à ce moment et coupe la parole à la narratrice (II, 3, 181). C'est ainsi que les personnages apprennent le nom de Florice. Quand il reproche à la « belle discoureuse » de « renouveller [s]es playes » (II, 3, 182) en lui rappelant ses premières amours, celle-ci réplique qu'il n'en mourra pas. Ce n'est pas pour le voir qu'elle se trouve en Forez, souligne-t-elle (II, 3, 182). L'arrivée des bergers interrompt le débat. Astrée et Diane offrent leurs services aux étrangères. Florice répond qu'un Dieu leur a défendu de dire pourquoi elles ont voyagé (II, 4, 184). Apprenant qu'elle s'adresse à Astrée, Florice fait l'éloge de la bergère dont « la beauté ne pouvant se renfermer en un si petit pays que les Forests, remplit de sa loüange toutes les contrees d'alentour » (II, 4, 185). Elle ajoute qu'Hylas se trouve dans le seul endroit au monde où il pourrait cesser d'être inconstant (II, 4, 185). Hylas abandonne Circène, Florice et Palinice pour courir vers Phillis (II, 4, 188). À la demande de la bergère (II, 4, 191), l'inconstant raconte la suite de ses amours (II, 4, 193) : Histoire de Parthenopé, Florice et Dorinde Hylas accompagne Palinice et Circène lors d'une promenade en bateau (II, 4, 209). Il rencontre Téombre, un homme qui a « presque passé son Automne », et qui a été aimé par Florice (II, 4, 210). Florice elle-même le séduit :
Hylas décrit Florice en utilisant l'imparfait de l'indicatif, alors que la jeune femme est présente, et que rien n'indique qu'elle ait changé.
Un tableau de François-André Vincent (1746-1816), spécialiste de peinture d'histoire, s'intitule « La Fille d'Arioviste faite prisonnière par César lors de la défaite des Germains ».
Il se trouve dans le site de Sotheby (28 octobre 2014). Florice et Téombre s'aiment depuis si longtemps que leur amitié est « languissante ». Pour la raviver, Téombre fait semblant d'aimer Dorinde pour rendre Florice jalouse (II, 4, 211). Dorinde est absente, mais Téombre chante des vers où il se dit plus heureux qu'un Dieu d'être aimé de cette dame. Florice réplique par un sonnet (II, 4, 211) avec tant d'à propos que l'inconstant décide de la servir en même temps que Palinice et Circène (II, 4, 212). Hylas aide Florice à cueillir des fleurs sans rien dire. Il la traite avec plus de respect à cause de son rang. Elle le remercie de l'aider ; il la félicite d'avoir si bien blâmé la vanité de Téombre. Il lui dit son amour en chantant un sonnet (II, 4, 215). Circène cherche en vain à lui nuire auprès de Florice. La jalousie de sa rivale prouve à Florice que Hylas l'aime (II, 4, 217). Elle lui demande de renoncer à Palinice, et elle-même renonce à Téombre. Circène et Palinice parlent à tout venant des relations d'Hylas et de Florice (II, 4, 218). Pour faire taire les rumeurs, Florice demande à Hylas de faire semblant d'aimer Dorinde. Hylas obéit et finit par aimer en même temps les deux jeunes femmes (II, 4, 221). Florice se méfie et exige les lettres de sa rivale. Hylas lui remet les moins explicites. Un jour cinq lettres qu'il avait gardées tombent de sa poche. Florice s'en empare et en lit trois (II, 4, 236). Dans l'une des lettres, Dorinde écrit qu'elle envoie son portrait à Hylas, et qu'il a autant de puissance sur l'objet que sur le modèle (II, 4, 238). Florice se rend chez Dorinde et lui donne les lettres. Dorinde rougit, reconnaît les faits et jure de ne plus aimer Hylas (II, 4, 240). Florice juge qu'Hylas l'aime plus qu'il n'aime Dorinde, puisqu'il n'a pas révélé leurs relations. Elle se considère coupable, mais n'a pas l'occasion de le lui dire (II, 4, 242). Comme Hylas se réconcilie avec Dorinde, Florice fait semblant d'aimer Téombre, espérant attiser la jalousie de l'inconstant (II, 4, 246). Les parents de Florice rabrouent leur fille. Sa mère condamne sa conduite tant et si bien que Florice doit prier Téombre de la demander en mariage (II, 4, 247). Le jour même, les accords sont faits. Florice pleure. Son père ne se laisse pas fléchir. Elle écrit à Hylas, lui dit son amour, et lui propose de demander sa main (II, 4, 251). L'inconstant reconnaît qu'il aime Florice et déteste Téombre, mais il ne veut pas se marier : « Il n'y a point de tyrannie entre les humains si grande que celle du mariage » (II, 4, 252). Faisant semblant de n'avoir pas reçu l'appel au secours de Florice, il lui fait des reproches par écrit, et puis feint de quitter la ville. Hylas pousse la malice jusqu'à renvoyer à Florice sa lettre après l'avoir cachetée de nouveau (II, 4, 255). Florice écrit encore une fois à Hylas pour qu'il la sauve (II, 4, 256). En allant au temple pour épouser Téombre, elle aperçoit Hylas à la fenêtre de sa demeure, et s'évanouit. De tristesse, l'inconstant se met au lit, mais aussi il charge un ami de dire à Florice qu'il est parti puis revenu, incapable de se condamner à ne pas la revoir. Florice lui envoie un diamant (II, 4, 258). Pendant la nuit, à l'heure où Téombre prend son épouse « entre ses bras », la bague blesse Hylas à la place du cœur. Hylas interrompt son récit pour assurer Phillis de son amour.
La bergère lui demande comment il a laissé Dorinde (II, 4, 259). Périandre revient à Lyon pour revoir Dorinde. Hylas lui offre la jeune fille, en prétendant se sacrifier (II, 4, 260). Florice, pour s'assurer de la fidélité d'Hylas, lui demande de rompre avec Dorinde « par quelque espece d'affront » (II, 4, 261). Un jour de fête, Hylas décide d'agir. Il commence par prévenir Périandre : il veut désabuser Dorinde une fois pour toutes. Ensuite, devant Florice et un grand groupe, il déclare à Dorinde qu'elle se trompe si elle croit qu'il l'aime (II, 4, 262). Dorinde se venge. Elle raconte à Périandre la tromperie du miroir. Elle obtient qu'il lui donne une des lettres que Florice écrit quotidiennement à Hylas (II, 4, 264). Dorinde lit que Florice invite Hylas à venir la voir parce que Téombre, son époux, va quitter la ville (II, 4, 265). Dorinde envoie la lettre à Téombre. Celui-ci oblige Florice à l'accompagner. La jeune femme, qui a reconnu l'écriture de Dorinde, écrit une lettre d'injure à Hylas (II, 4, 267). Une servante de Florice raconte à l'inconstant ce qui s'est passé. Hylas fait des reproches à Périandre, puis « converti[t] le tout en gausserie » (II, 4, 269). Comme Téombre garde Florice à la campagne, Hylas ne peut pas s'expliquer. Il voit Criséide. « Et si je la vis je l'aymay », ajoute-t-il (II, 4, 269). L'absence de réaction de Florice,
la première femme adultère du roman, est étonnant ! Astrée profite d'un bref silence d'Hylas, pour engager les bergers à poursuivre leur chemin (II, 5, 270). Hylas et les trois dames lyonnaises rencontrent Léonide, Chrisante, Paris et le groupe de bergers après la cérémonie du vain tombeau (II, 9, 558). Florice, Palinice et Circène écoutent en silence l'Histoire de Doris, et Palemon. (II, 9, 562). Les dames déguisées sont dans le grand pré avec les bergères lorsqu'Hylas parle de sa visite au druide Adamas et de son nouvel amour, Alexis (II, 12, 887). L'inconstant explique qu'il choisit toujours la plus belle femme qu'il trouve. « Demandez à Florice, à Circène, à Palinice, à Madonthe, et à Laonice » (II, 12, 888), ajoute-t-il. Les intéressées ne répliquent pas. Florice dit à Hylas que Taramis peut foudroyer ceux qui osent rechercher une religieuse. Non sans mauvaise foi, l'inconstant répond que Téombre n'a pas été foudroyé bien que Florice elle-même soit religieuse envers les dieux (II, 12, 890). |
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Florice | Présente dans : II, III, IV
Première mention : III, 1, 21 recto. Écrit aussi Elorice et Florisse. Caractéristique : « La glorieuse Florice », dit Hylas (III, 7, 271 verso). Auditrice : Histoire de Cryseide et de Hylas racontée par Hylas. Narratrice : Suitte de l'histoire de Cryseide et d'Arimant racontée par Florice. Florice fait partie du groupe de bergers qui se rend chez Adamas (III, 1, 21 recto). Hylas annonce au druide qu'il va recevoir des étrangers déguisés en bergers (comme Florice et Circène) qui n'ont pas autant d'importance que d'autres (Daphnide et Alcidon) (III, 2, 45 recto). Silvandre est obligé de cheminer entre Célidée et Florice (III, 2, 50 recto), Hylas se moque de sa déception. Quand les jeunes femmes interrogent l'inconstant sur l'effet qu'elles ont eu sur lui, Florice s'entend dire :
« Je ne me souviens plus [...] si vous en avez jamais eu » (III, 2, 50 verso). Histoire de Cryseide et de Hylas En faisant le récit de ses amours, Hylas rappelle qu'il n'était plus apprenti sur les bord de l'Arar quand il recherchait Florice (III, 5, 182 recto). La jeune femme lui fait remarquer qu'il a été en même temps l'écolier de trois maîtres, elle-même, Palinice et Circène (III, 5, 182 verso). Hylas va débuter le récit de ses amours. Il rappelle qu'il a perdu Florice à cause de la ruse de Dorinde : celle-ci à donné à Téombre, l'époux de Florice, les lettres que la jeune femme écrivait à Hylas :
« il l'emmena hors de la ville » (III, 7, 271 verso). L'inconstant ne se laisse pas abattre par ce départ et cherche
« un autre feu » (III, 7, 272 recto). Quand il voit Criséide, il oublie toutes les dames lyonnaises (III, 7, 273 recto). Nous ne connaîtrons pas les circonstances de ce récit.
La narratrice a-t-elle assisté au dénouement ? Les auditeurs admirent les héros de l'aventure rapportée par Florice (III, 9, 366 verso). Encouragé par Silvandre, Hylas passe en revue les femmes qui l'entourent. Que pense-t-il de Florice ? « Qu'elle a un mary jaloux » (III, 9, 378 verso). |
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Florice | Présente dans : II, III, IV
Première mention: IV, 1, 53. Caractéristiques : « La belle et discrette Florice » dit Astrée (IV, 2, 244). Dans la quatrième partie de 1624, Florice, Palinice et Circène, les dames lyonnaises
habillées en bergères, sont inséparables mais non interchangeables.
Florice préfère la vie des villes à la vie des champs (IV, 1, 58). C'est elle qui prend le plus d'initiatives. Florice, Palinice et Circène discutent ensemble lorsque Phillis les aperçoit (IV, 1, 53). La bergère se cache pour les entendre. Florice se plaint du fait que l'oracle qui les a fait venir en Forez tarde à se réaliser. Elle apprécie la compagnie des bergères du Lignon, mais les passe-temps des champs lui déplaisent. Elle romprait houlette et panetière si elle devait rester longtemps bergère. Circène n'est pas d'accord. Palinice les interrompt pour leur rappeler les termes de l'oracle (IV, 1, 62). Florice juge qu'attendre qu'on les interroge est une perte de temps. Circène se moque de sa compagne qui ne sait pas faire bon visage à la nécessité. Le remède semble plus fâcheux que la peine, pense Florice. Peut-être que les dieux la punissent en lui imposant un grand mal pour la guérir d'un petit mal, propose Circène (IV, 1, 67). Peu après, en se promenant, Florice et ses compagnes voient une étrangère habillée en bergère en compagnie de Diane et de Phillis (IV, 1, 73). Il s'agit de Dorinde. L'étrangère et les Lyonnaises se reconnaissent surtout à la voix. Phillis dit à Florice que Diane et elle vont amener Astrée près des dames lyonnaises (IV, 1, 76). Les dames lyonnaises voient Silvandre soupirer des vers. Florice le nomme à Dorinde. Elle recommande à ses compagnes d'aller lui parler maintenant qu'il est loin de Diane. Elle explique qu'il aime cette bergère mais que nul ne sait s'il est payé de retour (IV, 2, 204). Comme Dorinde s'étonne de voir un homme pleurer, Florice note que sa compagne a une mauvaise opinion des hommes. Les jeunes femmes abordent Silvandre. Florice se félicite d'apporter une distraction à sa tristesse (IV, 2, 209). À midi, Florice propose à Dorinde de s'abriter de la chaleur dans sa cabane (IV, 2, 219). En y allant, les Lyonnaises rencontrent les bergères. Florice souligne la courtoisie de celles qui viennent leur rendre visite pour leur épargner la peine d'aller jusque chez elles (IV, 2, 221). Dorinde raconte son histoire. Elle rappelle qu'elle a été courtisée d'abord par Téombre, celui qui épousa ensuite Florice (IV, 2, 234). Comme elle note la mauvaise grâce de cet homme elle s'excuse auprès de Florice. Dorinde passe au récit de ses aventures avec Hylas et Périandre. Florice témoigne de la véracité du récit que l'inconstant a fait (IV, 2, 239). Ce récit est dans la deuxième partie
(II, 4, 193). Dorinde rappelle aussi que Florice a quitté Lyon avec Téombre (IV, 2, 240). Lorsque Dorinde nomme Criséide, Astrée rappelle que Florice a raconté la fin des aventures de cette jeune femme (IV, 2, 244). Ce récit est dans la troisième partie
(III, 7, 270 verso). Pendant qu'on enterre les soldats morts, Florice et les dames lyonnaises tiennent compagnie à Dorinde (IV, 3, 388). Hylas explique que son cœur a été souvent volé. Florice note que celles qui l'ont pris l'ont bien vite rendu (IV, 3, 396). Hylas inclut Florice dans une première liste des femmes qu'il a aimées (IV, 3, 397). Florice et les dames lyonnaises vont accompagner Dorinde à Marcilly (IV, 3, 402). Hylas inclut Florice parmi les femmes qu'il a aimées et qu'il a laissées belles (IV, 3, 449). Dorinde s'étonne qu'Hylas n'ait pas demandé l'histoire de Florice et de ses compagnes (IV, 3, 479). Florice explique que le Ciel leur a interdit de raconter leur histoire à l'inconstant. Hylas se moque de ce que les dames prétendent communiquer avec les dieux. Il se tourne quand même vers Florice pour lui demander pourquoi elle ne lui a rien raconté (IV, 3, 481). Dans l'après-midi, Diane, Phillis, Astrée et Alexis se rendent sur le chemin de Marcilly pour y rencontrer Florice et les dames lyonnaises (IV, 3, 585). À Marcilly, chez Clindor, Florice et ses compagnes veulent partager une chambre avec Dorinde (IV, 4, 634). Florice demande à Dorinde (qu'elle appelle « ma parente ») pourquoi Gondebaud a voulu la faire enlever (IV, 4, 635). Elle promet ensuite de l'aider de ses conseils et elle juge que son histoire ne devrait pas être racontée devant un trop large public (IV, 4, 637). |
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Forelle | Présent dans : I
Première mention : I, 4, 105 verso. Nommé dans : Histoire d'Astrée et Phillis, racontée par Astrée. Berger du Lignon. Voisin d'Alcippe. Père de Malthée. À la demande d'Alcippe, il reçoit chez lui Céladon espérant le marier avec Malthée. Ennuyé par les résistances du jeune homme, Forelle le renvoie et renonce à son entente avec Alcippe (I, 4, 112 recto). |
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Fortune | Présente dans : I
Première mention : I, 11, 367 verso. Caractéristique : « Elle est belle, et proprement vestuë », dit Adamas (I, 11, 370 verso). Remarque sur le nom : Honoré d'Urfé lui-même joue sur le nom du personnage et celui de sa patronne, la déesse Fortune (I, 11, 368 verso). Le berger qui croit que la jeune fille mérite ce nom ignominieux se trompe ; il en meurt (Henein). Nommée dans : Histoire de Damon et de Fortune, racontée par Adamas. Bergère du Lignon. À Isoure, Mandrague, la magicienne, a fait peindre sa mésaventure avec Damon et Fortune sur la fontaine de la Vérité d'amour, tombe d'une bergère qui est morte parce qu'elle n'espérait plus être aimée de celui qu'elle aimait. Les six tableaux qui décorent la fontaine, décrits par Adamas, constituent l'Histoire de Damon et de Fortune telle que l'entendent Galathée, Léonide, Silvie et Céladon. Histoire de Damon et de Fortune Mandrague, vieille et laide, tombe amoureuse du jeune et beau Damon qu'elle voit se baignant. Pour le séparer de Fortune, la bergère qu'il aime, elle envoie au jeune homme et à sa maîtresse des songes η néfastes qui les engagent à douter de la fidélité de leur partenaire. Damon voit Maradon près de Fortune. Fortune voit Melinde près de Damon (I, 11, 375 verso). Mandrague enchante la fontaine de la Vérité d'amour pour que les eaux merveilleuses trompent les bergers en confirmant leurs songes. Damon se tue. Fortune le suit dans la tombe. Ainsi moururent « deux si fideles et parfaicts Amants » (I, 11, 378 recto et verso). |
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Frideric | Présent dans : II
Première mention : II, 12, 828. Personnage historique : Frédéric (? - 463). Fauchet se contredit. Il écrit que Torrismond seul accompagne son père, lors de la bataille des Champs Catalauniques. Le Roi a « laissé à la maison quatre de ses enfans : Frideric, Thierri, Rotemer et Hunneric » (p. 99). Ailleurs il affirme que Torrismond et Thierry suivent leur père (p. 95). Nommé dans : Histoire d'Eudoxe, Valentinian et Ursace, racontée par Ursace, puis répétée par Silvandre à Léonide, Adamas, Alexis, et un groupe de bergers. Wisigoth. Fils de Thierry Ier. Silvandre rapporte puis complète le récit d'Ursace. Ursace explique la ruse d'Ætius qui veut éloigner des Champs Catalauniques Torrismond et Thierry II après la mort de leur père, le roi des Wisigoths. Ætius leur dit que leurs frères, restés en Aquitaine, Frédéric, Honoric et Rotemer, risquent de s'emparer du pouvoir (II, 12, 828). Les frères n'y avaient pas même pensé. |
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