PERSONNAGES - B
Basin | Présent dans : III
Première mention : III, 11, 460 verso. Écrit Bissin et Bisin. Personnage historique : Son épouse se nomme Basine ; elle suivra Childéric. Du Haillan raconte : Le peuple chasse Childéric, « n'estant chose au monde qui plus anime et irrite les hommes de grand cœur à conjurer contre leurs Princes, que le violement de leurs femmes (...) Dont il fust contrainct se sauver vers Basin Roy de Thuringe (à present selon aucuns dicte Lorraine) par le conseil d'un sien fidelle serviteur nommé Guyemans, qui luy conseilla de se retirer de la France » (p. 25). Nommé par un chevalier d'Amasis et dans l'Histoire de Childeric, de Silviane, et d'Andrimarte que raconte le chevalier de Lindamor. Roi de Thuringe, parent et ami de Childéric. Amasis envoie un chevalier à Montverdun pour donner à Galathée des nouvelles des Foréziens qui se trouvent auprès des Francs. Ils vont quitter Childéric qui a dû se retirer auprès du roi de Thuringe (III, 11, 460 verso). Chez Adamas, devant le druide, Amasis et Galathée, le chevalier de Lindamor raconte : Histoire de Childeric, de Silviane, et d'Andrimarte Quand le peuple se soulève parce que le Roi attaque la maison où s'est réfugiée Silviane, Guyemant conseille à Childéric de se retirer auprès de Basin en Thuringe (III, 12, 547 verso). |
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Beliante | Présent dans : III
Première mention : III, 6, 233 verso. Caractéristique : « Par sa vertu [il] s'estoit acquis une grande authorité », dit son fils, Damon d'Aquitaine (III, 6, 233 verso). Nommé dans : Suitte de l'histoire de Damon et de Madonthe racontée par Damon. Père de Damon. Grand Écuyer de Thierry Ier, roi des Wisigoths et père de Torrismond. Suitte de l'histoire de Damon et de Madonthe Beliante meurt laissant Damon au berceau. Sa femme le suit dans la tombe peu après (III, 6, 234 recto). Amasis dit à Damon qu'elle lui est reconnaissante : son père a empêché Torrismond de passer par le Forez après la bataille des Champs Catalauniques : le Roi, amoureux d'une nymphe d'Amasis, ne voulait pas l'épouser mais l'enlever (III, 6, 261 recto). |
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Belizar | Présent dans : II
Première mention : II, 6, 422. Forézien décédé. Fils de Pélion, frère d'Adamas et père de Léonide. Il est enterré dans un somptueux tombeau près de la maison du druide (II, 10, 628), écrit le romancier. |
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Bellaris | Présent dans : III
Première mention : Présent, III, 7, 304 verso (« celuy qui m'apporta cette lettre »). Nommé, III, 8, 335 recto. Remarque sur le nom : Écuyer ? Bellone, divinité de la guerre ; aris, suffixe ajouté au nom pour former un adjectif (miles-aris, militaris. militaire ; Belluaire, gladiateur). Caractéristiques : Longtemps présent sans être nommé par Criséide, ce « jeune garçon » (III, 7, 322 recto) « n'avoit point faute d'esprit ny de jugement » (III, 7, 317 recto) et « n'estoit point faible d'esprit » (III, 7, 322 recto). Dans cette longue histoire, comme il le dit lui-même, « C'est luy qui a tout fait » (III, 8, 364 recto), ou presque. Bellaris a les caractéristiques de Mercure (Henein, pp. 256-257). Nommé dans : Histoire de Cryseide et d'Arimant racontée par Criséide et rapportée par Hylas, et Suitte de l'histoire de Cryseide et d'Arimant racontée par Criséide et rapportée par Florice. Serviteur étonnamment efficace d'Arimant, chevalier Libicin. Hylas rapporte le récit que lui a fait Criséide à Lyon. Histoire de Cryseide et d'Arimant Criséide et Arimant s'aiment, mais appartiennent à des familles séparées par la haine de Ricimer pour le père d'Arimant. Le chevalier recourt à une vieille femme et à un
« médecin empirique » (III, 7, 294 recto) avant qu'un messager anonyme se charge d'une de ses lettres (III, 7, 304 recto ; III, 7, 308 verso). Ce serviteur rapporte à son maître la nouvelle du suicide de Criséide et le mouchoir ensanglanté (III, 7, 311 recto). Il sauve Arimant qui s'évanouit, puis lui raconte ce qu'il a vu (III, 7, 314 verso). Le chevalier emmène
« ce jeune homme » quand il retourne en ville pour tuer Clorange (III, 7, 315 verso). Le serviteur seul est
« assez avisé » pour reconnaître sur les routes le messager que la jeune fille envoie à Arimant (III, 7, 316 recto) : Criséide n'est pas morte. Il n'est plus question de ce jeune homme dans la suite du récit de Criséide, mais nous saurons plus tard qu'il n'a pas quitté son maître
Florice rapporte ce que Criséide lui a raconté à Lyon (III, 8, 333 verso). Suitte de l'histoire de Cryseide et d'Arimant Dans le temple, un homme remet discrètement un livre à Criséide (III, 8, 334 recto). Émue, la jeune fille qui se souvient de la ruse des lettres grattées tombe à genoux pour prier Mercure. Le porteur du livre, messager d'Arimant, est enfin nommé : Bellaris. Criséide s'étonne de n'avoir reconnu ni la voix ni le visage (III, 8, 335 recto) de ce serviteur qui semble doté du don de transparence. Elle annonce la nouvelle à Clarine, sa fidèle suivante. En 1619, le Roi reviendra dans
« deux ou trois jours ». Ce délai devient ensuite de « quatre ou cinq jours » pour donner plus de temps aux fugitifs (III, 8, 343 verso). La jeune fille propose de faire mettre un bateau sur l'Arar, sous ses fenêtres. Elle donne un diamant à Bellaris pour qu'il se procure ce qui est nécessaire. Criséide et Clarine s'enfuient en cotillon. Une fois libres, elles s'habillent en gauloises (III, 8, 345 recto) afin de se rendre à Gergovie, ville qui appartient à Euric, roi des Wisigoths. Criséide donne une bague à Bellaris pour corrompre le gardien que Bellimart a imposé à Arimant. Tous les auditeurs admirent les héros de cette histoire et louent la fidélité de Bellaris (III, 9, 366 verso). |
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Bellimart | Présent dans : III
Première mention : Présent : III, 8, 340 verso ; Nommé : III, 8, 341 verso. Écrit quelquefois Belliman dans l'édition de 1619. Remarque sur le nom : Les fluctuations de la graphie mettent en évidence l'étymologie du nom : Bellum martialis (guerre du dieu Mars). Caractéristiques : « Homme à la verité de grand credit » (III, 8, 341 verso), doté d'un « genereux courage » (III, 8, 365 recto), mais « son avarice est telle, qu'elle ne le laissera guere en repos » (III, 8, 346 verso), dit Bellaris, son prisonnier. Nommé dans : Suitte de l'histoire de Cryseide et d'Arimant racontée par Criséide et rapportée par Florice. Capitaine Wisigoth qui se bat, par ambition, dans les armées de Gondebaud, roi des Bourguignons. Suitte de l'histoire de Cryseide et d'Arimant À Lyon, Bellaris raconte à Criséide les mésaventures d'Arimant, qui s'est battu seul dans la ville des Caturiges. Laissé pour mort, il a été sauvé par Bellaris qui a couvert son corps du sien. Le serviteur dissimule Arimant dans une écurie pour soigner ses blessures. Des soldats envahissent l'écurie et se disputent le butin. Ils s'attaquent au capitaine qui survient pour rétablir l'ordre (III, 8, 340 verso). Arimant et Bellaris soutiennent le capitaine. Une fois victorieux grâce des amis du capitaine venus à leur secours, Arimant se rend. Le capitaine reconnaissant promet de le traiter en chevalier et en ami, non en prisonnier. |
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Bellimarte | Présent dans : IV
Première mention : IV, 2, 228. Il s'agit du chevalier nommé Bellimart précédemment - graphie qui revient une seule fois (IV, 4, 648). Caractéristiques : « Le grand aage qu'il avoit plus que moy, et sa rude façon ne ressenta[it] que le fer et le sang », dit Dorinde lorsqu'elle repousse son alliance (IV, 2, 249). Les présents qu'il fait la gagnent. Elle explique alors qu'il « estoit homme de courage et qui avoit toute l'authorité et la force en la main » (IV, 2, 327). Dorinde, habillée en bergère, raconte son histoire à Diane et Phillis, Astrée et Alexis, Florice, Palinice et Circène (IV, 2, 228). En présentant les hommes qui la recherchent, Dorinde nomme Bellimarte et rappelle le rôle qu'il a joué dans l'histoire de Criséide (IV, 2, 244). Elle souligne que Bellimarte obtient plusieurs gratifications de Gondebaud. Bellimarte est nommé à la tête des soldats étrangers qui gardent Lyon. Cette charge l'enrichit considérablement. Comme il cherche une alliance dans la ville, il jette son dévolu sur Dorinde. Soutenu par le Roi, il recherche la jeune fille au vu et au su de tous sans tenir compte de la place que tient déjà Périandre auprès de la jeune fille et de son père (IV, 2, 248). Mérindor, amoureux de Dorinde, rapporte à Euphrosias les agissements de ses rivaux. On lui conseille de persévérer malgré l'avantage dont jouit Bellimarte (IV, 2, 258). Dorinde attrape la petite vérole. Bellimarte envoie demander de ses nouvelles (IV, 2, 284). Il lui rend visite sans se soucier de sa laideur (IV, 2, 303). Gondebaud intercède pour Bellimarte auprès du père de Dorinde en vantant les mariages faits « par raison d'Estat » (IV, 2, 306). Aringentorix ne sait pas comment contredire le Roi. Bellimarte, conseillé par un ami, entreprend de gagner le père et sa fille en multipliant les présents. Aringentorix trouve de nouvelles qualités à ce chevalier (IV, 2, 315). Dorinde n'est pas insensible (IV, 2, 321) même si elle prétend que c'est Gondebaud qui la force à épouser Bellimarte (IV, 2, 326). Mérindor envisage de se battre contre son rival. Euphrosias lui suggère d'essayer plutôt de faire parler au Roi. Gondebaud déclare que les articles sont déjà signés (IV, 2, 339). Le jour où Dorinde se rend au temple, une femme accompagnée d'enfants survient : Alderine déclare qu'elle est depuis quatre ans la femme légitime de Bellimarte (IV, 2, 341). Bellimarte tente de nier. Aringentorix lui fait des reproches auxquels il répond qu'il ne veut plus de cette alliance avec Dorinde. Gondebaud reconnaît le bon droit d'Alderine (IV, 2, 346). Mérindor revient à Dorinde. La jeune fille se plaint du fait que quatre hommes l'ont trompée : Téombre, Hylas, Périandre et Bellimarte (IV, 2, 349). Aringentorix accorde la main de sa fille à Mérindor puisque Bellimarte est déjà marié (IV, 2, 354). Gondebaud veut chasser Bellimarte de ses états. Il le gracie à condition qu'il vive avec Alderine (IV, 2, 357). Des soldats essaient d'enlever Dorinde (IV, 3, 365). Trois chevaliers s'interposent. Quand ils ôtent leurs heaumes, la jeune femme est surprise de reconnaître Bellimarte, Mérindor et Périandre (IV, 3, 377). Bellimarte, mortellement blessé, rend l'âme en lui demandant pardon (IV, 3, 379). Dorinde pleure sa mort (IV, 3, 382), mais s'éloigne et laisse un chevalier anonyme près du corps de Bellimarte (IV, 3, 384). Les druides lavent dans le Lignon les cadavres de tous les chevaliers morts. Ils les mettent dans des tombes creusées sur le lieu du combat (IV, 3, 387). Cette cérémonie console un peu l'ami de Bellimarte (IV, 3, 388). Périandre apprend à Hylas qu'il y a eu un combat dans les hameaux et que Bellimarte et Mérindor l'ont aidé à repousser les soldats de Gondebaud (IV, 3, 393). Pour protéger Dorinde, ils restent près d'elle avec l'ami de Bellimarte (IV, 3, 401). Dorinde continue son histoire devant les trois dames lyonnaises : Dorinde se trouve dans la suite de la princesse Clotilde. Elle se croit débarrassée de Bellimarte dont la tromperie a été avérée (IV, 4, 645). Quand Alderine meurt, le chevalier s'adresse de nouveau à la jeune fille. Dorinde le trouve plus acceptable que ses rivaux, Périandre et Mérindor, parce qu'il ne l'a jamais abandonnée volontairement. Les trois chevaliers reprennent donc leur recherche. Quand Bellimarte veut la prendre sous le bras, elle lui dit qu'elle n'est pas Alderine et qu'elle ne veut pas devenir une Alderine pour une autre Dorinde (IV, 4, 654). Dorinde répond de manière aussi spirituelle aux avances deux autres chevaliers. On rapporte à Gondebaud les reparties de la jeune fille. Il tombe amoureux d'elle (IV, 4, 657). Il se demande s'il peut se servir des trois chevaliers pour faire avancer sa cause (IV, 4, 672). Ardilan l'en dissuade. Bellimarte et ses compagnons ne remarquent pas la cour que le Roi fait à Dorinde (IV, 4, 708). Les trois chevaliers repoussés deviennent amis (IV, 4, 710). Lors des Bacchanales, ils participent à un tournoi habillés en sauvages. Ils chantent des stances pour expliquer leur costume : si nous sommes déguisés en sauvages, c'est que nous ne le sommes pas (IV, 4, 711). Balthazar Baro supprime cet épisode.
Il aurait dû se trouver au livre 7, après la page 707. |
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Bellinde | Présente dans : I, II, III, IV
Première mention : I, 2, 29 recto. Écrit aussi Belinde. Caractéristiques : « La sage Bellinde » (I, 2, 29 recto ; I, 4, 84 verso ; I, 4, 97 recto ; I, 5, 122 recto ; I, 8, 231 recto ; I, 10, 330 recto ; I, 10, 345 recto ; I, 10, 347 recto). Nommée dans : Histoire d'Alcippe, racontée par Céladon ; Bergère du Lignon puis druide à Évian. À Isoure, Céladon raconte aux nymphes : Alcippe, dans sa jeunesse, a vu Celion et Bellinde contempler des tourterelles (I, 2, 35 recto). Dans le hameau, Diane raconte à Astrée et Phillis : Diane raconte qu'elle est née après la mort de son père, Celion. Elle explique que, pour finir d'un procès, Celion et Bellinde avaient promis qu'un de leurs enfants épouserait un enfant de Phormion. Comme leur fils aîné a été enlevé, Bellinde, veuve, est obligée de remettre sa fille, Diane, à Phormion. Elle consulte l'oracle, et Cléontine lui recommande de se retirer « pour estre maistresse des Vestalles et Druydes d'Eviens » (I, 6, 159 verso). Astrée et Diane parlent des « Nymphes » de Bellinde. L'une de ces nymphes a entendu et noté un poème composé par Céladon au moment où il disait adieu à Astrée
(I, 4, 105 verso). Cette aventure qui vient de La Diane de Montemayor (p. 87) est aussi dans Le Sireine (p. 130). Silvandre raconte à Astrée, Phillis, Diane et Léonide : À Évian, Bellinde, « Maistresse des Vestales » (I, 8, 231 recto), lui a rendu un oracle lui recommandant de se rendre en Forez pour consulter la fontaine de la Vérité d'amour. À Isoure, Céladon raconte à Silvie l'histoire des parents de Diane (I, 10, 323 verso). Histoire de Celion et Bellinde Celion tombe amoureux de Bellinde quand elle lui rend une de ses brebis. Les jeunes gens s'aiment, mais Bellinde ne veut pas que le berger la demande en mariage. Elle veut l'aimer comme un frère. Amaranthe, une amie de Bellinde, tombe amoureuse de Celion et le lui écrit. La réponse du jeune homme la rend malade ; il aime ailleurs. Bellinde va rendre visite à son amie. Celle-ci avoue son amour pour le berger. Bellinde a « honte oyant ce discours, de l'erreur de sa compagne » (I, 10, 330 recto), mais demande quand même à Celion de servir Amaranthe. Le berger refuse. Bellinde menace de ne plus jamais le revoir. Celion, désespéré, vit dans les bois pendant quelques jours. Un vieux berger lui conseille de faire semblant d'aimer Amaranthe. Celion feint donc d'aimer la bergère. Quand son père s'entend avec le père d'Amaranthe pour marier les jeunes gens, Celion refuse, expliquant qu'il apprécie la jeune fille comme maîtresse mais non comme épouse. Perdue de réputation, Amaranthe épouse le premier homme qui la demande en mariage. Pendant ce temps, Philémon, le père de Bellinde, accepte d'accorder la main de sa fille à Ergaste. Bellinde et Celion sont désespérés. Bellinde reconnaît qu'elle aime le berger et qu'elle « esliroi[t] plutost d'espouser le tombeau » qu'Ergaste (I, 10, 337 verso), mais elle est décidée à obéir à son père. Celion se réfugie dans les bois. Bellinde lui accorde un dernier rendez-vous. Pour protéger sa réputation d'honnêteté, elle demande au jeune homme de s'éloigner du hameau pour que personne n'entende ses plaintes. Ergaste surprend cette dernière conversation des jeunes gens. Lorsque Celion s'en va, Ergaste parle à Bellinde et lui rend sa liberté en lui demandant de le traiter comme un frère. Diamis, le frère de Celion, part avec Ergaste pour retrouver le berger et le ramener. Celion est alors tenté de tuer Ergaste, mais Diamis lui révèle la générosité de son rival. Celion et Bellinde se marient et donnent à leur premier enfant le nom d'Ergaste. Celui-ci en effet, décidé à ne jamais prendre femme, est devenu l'ami du couple. Des étrangers pillent la province et enlèvent le petit Ergaste. Quelque temps après, Bellinde met au monde Diane. Mais Celion est alors mort, et son ami Ergaste aussi. Dans l'édition de Vaganay (I, 10, p. 420), il est dit que Bellinde meurt en même temps que son mari, ce qui est invraisemblable, puisque Diane a précisé que sa mère était partie à Évian après le décès de son époux (I, 6, 159 verso), et puisque Silvandre a entendu un oracle transmis par Bellinde (I, 8, 231 recto).
Le personnage qui meurt en même temps que Celion est Ergaste dans l'édition anonyme de 1607 ainsi que dans l'édition de 1621 (I, 10, 350 recto). |
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Bellinde | Présente dans : I, II, III, IV
Première mention : II, 7, 463. Caractéristique : « Sage » (II, 7, 463), dit Céladon. Mère de Diane. Elle habite avec les druides d'Évian. Quand Léonide apprend à Céladon que Paris aime Diane, le Berger demande s'il s'agit de la fille de Bellinde (II, 7, 463). |
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Bellinde | Présente dans : I, II, III, IV
Première mention : III, 11, 487 verso. Caractéristique : Elle « peut disposer » de sa fille (III, 11, 487 verso). Nommée par Diane, Paris et Adamas. Mère de Diane. Diane autorise Paris à demander sa main à sa mère (III, 11, 487 verso). Le jeune homme le répète à Adamas, son père (III, 11, 489 verso). Le druide va écrire à Bellinde pour qu'elle traite bien Paris (III, 11, 490 recto). Il remet la lettre à son fils (III, 12, 551 recto). |
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Bellinde | Présente dans : I, II, III, IV
Première mention : IV, 1, 90 Nommée par Diane, Astrée et Alexis. Comme Astrée désire se rendre chez les Carnutes, Diane propose de la suivre par amitié (IV, 1, 90). Elle pense que sa mère, Bellinde, et le prétendant à sa main, Paris, ne peuvent pas s'opposer à la volonté de Dieu. Comment Bellinde empêcherait-elle sa fille de l'imiter (IV, 1, 91) ? Diane oublie qu'elle a autorisé Paris à demander sa main à Bellinde
(III, 11, 487 recto). Elle n'a d'ailleurs pas révélé cela à ses compagnes. Astrée considère que Diane est orpheline parce que sa mère est au loin (IV, 3, 440). Diane décide qu'elle ne montrera pas ses sentiments avant de connaître la volonté de sa mère. Elle est déterminée à lui obéir, comme Phillis a obéi à Artémis (IV, 3, 596). Bellinde approuverait l'alliance de sa fille et de Silvandre si elle connaissait ce berger, affirme Alexis, qui pourtant ne connaît pas Bellinde (IV, 3, 597). Diane attend de savoir la volonté de Bellinde pour montrer publiquement ce qu'elle éprouve pour Silvandre (IV, 3, 632). |
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Bellinus | Présent dans : III
Première mention : III, 12, 507 recto. Nommé dans : Histoire de Childeric, de Silviane, et d'Andrimarte racontée par le chevalier de Lindamor. Histoire de Childeric, de Silviane, et d'Andrimarte Duc de Thuringe, Bellinus est l'époux d'Ingrande, la mère de Mérovée (III, 12, 507 recto). |
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Belovese | Présent dans : II, III
Première mention : II, 1, 35. Écrit aussi Belovese, Belovesus. Personnage historique : Bellovèse et Sigovèse, fils de la sœur d'Ambigat, un puissant roi celte, reçoivent l'ordre de sortir de la Gaule surpeuplée avec de fortes troupes. Sigovèse se rend vers la Forêt Hercynienne et Bellovèse vers l'Italie (Fauchet, f° 12 verso). Les hommes de Bellovèse osent franchir les Alpes quand ils découvrent le vin, ajoute Fauchet qui doute de cette information (f° 14 recto). Nommé dans : Histoire de Célidée, Thamyre et Calidon, racontée par eux-mêmes à Léonide, Paris, et aux bergers ; Histoire de Célidée, Thamyre et Calidon Les Boïens ont suivi Bellovèse quand il a quitté la Gaule et traversé les Alpes (II, 1, 35). Adamas, devant les portraits réunis dans sa galerie, raconte : Les Francs ont quitté la Gaule à la suite de « Sigovese, et Belovese, de Breme ou d'autres », affirme Adamas (II, 11, 750). |
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Belovese | Présent dans : II, III
Première mention : III, 3, 58 verso. Écrit aussi Bellovese et Bellonesus. Personnage historique : Tite-Live écrit : « À l'époque où Tarquin l'Ancien régnait à Rome », Ambigatus, roi des Bituriges, demande à ses neveux de prendre des hommes et de créer de nouvelles nations là où le diront les oracles. « Le sort assigna à Ségovèse les forêts Hercyniennes ; à Bellovèse, les dieux montrèrent un plus beau chemin, celui de l'Italie. Il appela à lui, du milieu de ses surabondantes populations, des Bituriges, des Arvernes, des Éduens, des Ambarres, des Carnutes, des Aulerques » (Histoire romaine, V, 34). Fauchet donne les mêmes renseignements au sujet de ceux qu'il appelle « Sigouveze et Belloveze ». L'historien français se distingue de son modèle italien parce qu'il ajoute que les deux frères ont été traités avec équité par les augures : l'Italie est « aussi malplaisant chemin que l'autre » (p. 14). Bellovèse traverse les Alpes avec ses hommes qui auraient désiré boire de nouveau le vin italien qu'ils avaient goûté (p. 15). « D'arrivée, nos Gaulois conquirent toute ceste contrée qui commence aux pieds des monts vers l'Italie (et aujourd'huy nommée Lombardie) » (p. 15). Ces événements auraient eu lieu au VIe siècle avant Jésus-Christ. Nommé dans la description de la galerie d'Adamas. Portrait ajouté, car la description de la galerie est trois fois plus longue après l'édition de 1619.
Le portrait de Bellovèse est à côté de celui de son frère, Sigovèse. Bellovèse a passé les Alpes, puis vaincu et fondé la Gaule Cisalpine (III, 3, 58 verso). |
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Bleda | Présent dans : II
Première mention : II, 12, 804. Personnage historique : Bléda, 390 ? - 445 ?. Attila, « après avoir fait périr dans ses piéges Bléta, son frère, qui régnait sur une grande partie des Huns, il réduisit ce peuple entier sous son pouvoir » (Jordanès, ch. XXXV). Nommé dans : Histoire d'Eudoxe, Valentinian et Ursace, racontée par Ursace, puis répétée par Silvandre à Léonide, Adamas, Alexis, et un groupe de bergers. Silvandre rapporte puis complète le récit d'Ursace. Attila tue son frère (II, 12, 804 ; II, 12, 824). |
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Blisinde | Présente dans : III
Première mention : III, 3, 59 verso. Personnage historique : Grégoire de Tours et Frédegaire font d'Athanaric un ancêtre de Gondebaud (Plancher, pp. 455-456). Athanaric et Blesinde engendrent Gaudisèle, roi des Bourguignons, écrit Guichenon (p. 13). Nommée dans la description de la galerie d'Adamas. Mère de Gaudisèle. Le portrait d'Athanaric et celui de sa femme Blisinde figurent chez le druide bien que ces Bourguignons ne soient pas entrés en Gaule. Ils ont engendré Gaudisèle, premier roi des Bourguignons (III, 3, 59 verso). Portraits ajoutés, car la description de la galerie est trois fois plus longue après l'édition de 1619.
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Boniface | Présent dans : II
Première mention : II, 11, 755. Personnage historique : Le comte Boniface mort en 432. Gouverneur d'Afrique. Ami de Saint Augustin dont il reçoit des lettres. En 427, dans la lettre CCXX, Augustin fait des reproches à Boniface qui vient d'épouser une femme beaucoup plus jeune que lui : « Que dirai-je de l'Afrique dévastée par les Barbares même de l'Afrique, sans que personne les arrête ? Sous le poids de vos propres affaires, vous ne faites rien pour détourner ces malheurs ». Les Lettres de saint Augustin se trouvent dans ce site (30 septembre 2010). Caractéristique : « Un grand Capitaine », dit Adamas, le narrateur (II, 11, 755). Nommé dans : Histoire de Placidie, racontée par Adamas à Léonide, Alexis, et un groupe de bergers ; Histoire d'Eudoxe, Valentinian et Ursace, racontée par Ursace, puis répétée par Silvandre à Léonide, Adamas, Alexis, et un groupe de bergers. Adamas, devant les portraits réunis dans sa galerie, raconte : Après la mort d'Honorius, Ætius ne s'empare pas du pouvoir parce qu'il craint Boniface (II, 11, 755). Placidie favorise Ætius. Boniface, jaloux, se rebelle. Les armées de Mavorce, puis de Sigisvulte l'attaquent (II, 11, 760). Boniface s'enfuit en Mauritanie puis appelle Genséric, roi des Vandales, lui promettant de partager l'Afrique avec lui. Genséric survient, chasse Boniface et s'entend avec les Romains pour prendre ses territoires (II, 11, 760). Boniface est l'ami d'Augustin (II, 11, 761). Silvandre rapporte puis complète le récit d'Ursace. Isidore rappelle à Valentinien les signes que Dieu le favorise : il l'a débarrassé de Boniface, usurpateur de l'Afrique (II, 12, 814). |
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Breme | Voir Brennus. | |
Brennus | Présent dans : II, III
Première mention : II, 11, 750. Appelé Breme dans la deuxième partie et Brennus dans la troisième. Personnage historique : ~IVe siècle. Fauchet justifie longuement la prise de Rome : Brennus ou Brenne, roi gaulois, punit les ambassadeurs romains des Clusiens (leurs voisins) pour leur traîtrise et leur lâcheté (f° 16 recto sq.). Le Brenne qui se bat en Grèce est « un autre que celuy de Rome » (f° 19 verso). Nommé dans : Histoire de Placidie, racontée par Adamas à Léonide, Alexis, et un groupe de bergers. Adamas, devant les portraits réunis dans sa galerie, raconte : Les Francs ont quitté la Gaule à la suite de « Sigovese, et Belovese, de Breme ou d'autres », affirme Adamas (II, 11, 750). |
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Brennus | Présent dans : II, III
Première mention : III, 3, 58 verso. Appelé Breme dans la deuxième partie. Personnage historique : Tite-Live raconte la victoire de Brennus à Rome, et l'explique ainsi : « La science militaire aussi bien que la fortune se trouva du côté des Barbares. Dans l'armée opposée, il n'y avait rien de romain » (V, 38). Nommé dans la description de la galerie d'Adamas. Portrait ou tableau ajouté, car la description de la galerie est trois fois plus longue après l'édition de 1619.
Brennus est représenté avec les Gaulois qui l'accompagnent. Ils ont ajouté une épée à la balance à Rome, puis en Grèce ils ont pris l'or du temple η (III, 3, 58 verso-59 recto). |
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Bybliene | Présente dans : II
Première mention : II, 9, 592. Caractéristique : « La Bergere Bybliene, qui meurt pour vous » (II, 9, 592), dit Doris à Adraste. Remarque sur le nom : Ovide appelle Byblis une jeune fille qui aime son frère jumeau. Repoussée, elle devient folle de désespoir. Elle sera transformée en fontaine (Métamorphoses, IX, 453-663). Comme le suffixe ien peut désigner l'agent (gardien), la jeune fille nommée Bybliene joue peut-être le rôle de Byblis. Elle est vengée puisque c'est Adraste qui deviendra fou de désespoir. Nommée dans : Histoire de Doris et Palémon, racontée par Doris à Léonide, Chrisante, Paris et la troupe de bergers. Bergère du Forez. Doris rappelle à Adraste que Bybliene l'aime en vain (II, 9, 592). Léonide, dans le jugement qu'elle rend, conseille à Adraste de se tourner vers Bybliene s'il le désire (II, 9, 597). |
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